Les cépages

Pour donner naissance à l’armagnac, il faut que chaque année, différents cépages soient cultivés sur les pentes de la belle Gascogne, pour être ensuite vinifiés, distillés et vieillis. Alors que dix cépages sont autorisés par décret, seuls les trois suivants sont admis dans notre groupe. Mesdames et messieurs…

À la batterie, Ugni blanc

Sa robustesse convient bien aux sols argilo-calcaires et produit des vins d’une grande concentration en acide, ce qui le rend très intéressant pour la production d’eau-de-vie en général et d’armagnac en particulier.

À la guitare, Folle blanche

C’était autrefois le cépage traditionnellement utilisé pour produire le cognac et l’armagnac jusqu’à ce qu’il soit remplacé par son descendant hybride, le Baco 22A, à la suite des ravages causés par le phylloxéra. Il nécessite énormément de soins et de traitements et est très sensible à la pourriture noire et à la pourriture grise.

On bass, Baco 22A

Cépage hybride franco-américain créé par François Baco en 1898, peu après les ravages causés par le phylloxéra, le Baco 22A est le seul cépage hybride encore utilisé dans une zone AOC. Il est autorisé uniquement pour la production d’armagnac.



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